Qui suis - je ?

Je suis psychologue depuis quelques années, j’ai vu des personnes qui survivaient du mieux qu’ils le pouvaient à cause de traumatismes, de phobies. Mais je me souviens particulièrement d’une maman qui était venue me consulter pour sa fille. Celle-ci avait du jour au lendemain commencé à ressentir des crises de panique qui la submergeaient sans raison. Ses émotions étaient toujours beaucoup trop fortes et elle ne les maîtrisait pas.  Et elle ne savait plus quoi faire. Mon rôle était donc de la guider et de l’aider.

La rencontre de cette jeune fille et de ses problèmes émotionnels

La première fois que j’ai vu cette petite fille de 12 ans rentrer dans mon cabinet, une chose a directement attiré mon attention, elle tenait sa mère par la main et me faisait un grand sourire. Cela ne correspondait pas avec la description que j’en avais eue. Elle aurait dû être timide, triste, énervée de venir me voir. En pleure probablement même, elle qui ne supportait apparemment plus d’aller au collège ou à ses activités extrascolaires. 

Nous avons commencé la consultation et au bout de 10 min son sourire avait disparu, elle s’était renfermée en une seule phrase “pourquoi tu n’arrives plus à aller à l’école ?”. Déjà à ce moment j’avais une petite idée de pourquoi sa maman pensait que je pouvais l’aider. Je tentais alors une nouvelle question “Ta maman m’a dit que tu aimais lire. Quel est ton livre préféré ?”. Et là, la fillette se mit à sourire, à rire, à me raconter avec enthousiasme son histoire préférée. Elle est venue, sans prévenir, s’asseoir sur mes genoux. Comme si elle avait eu l’impression qu’elle pouvait me faire confiance en un instant. Ses émotions avaient comme explosé dans le positif. C’est donc pour cela que cette petite fille a du mal avec les contacts humains en général, elle avait besoin d’aller voir un psychologue gestion des émotions 76 pour aller mieux, toutes ses émotions sont multipliées par trois, et tout cela est beaucoup trop pour une jeune fille de 12 ans qui découvre le monde. Mon rôle allait donc être de l’aider à savoir quand s’inquiéter réellement, quand avoir confiance en quelqu’un qui peut paraître “gentil” au premier abord. Mon objectif est tout simplement que cette collégienne puisse vivre dans la société sans ressentir chaque phrase beaucoup trop intensément que voulue. Elle devait apprendre à doser ses sentiments afin de pouvoir vivre sereinement en société.

La guérison de cette adolescente

Suite à notre première séance, j’ai essayé de lui faire faire divers exercices comme s’imaginer ce que les gens peuvent dire ou faire à certains moments et comment elle interpréterait les choses. Quasiment à chaque fois elle réagissait de manière excessive, soit tout était entièrement blanc ou entièrement noir.

Je lui ai donc appris qu’on ne pouvait pas s’énerver comme ça aussi vite. Que ça lui compliquerait beaucoup de choses dans la vie. Notamment ses relations avec les autres et qu’elle ne serait pas heureuse. Ce devait être très fatigant pour elle. 

Mais plus le temps passait et plus je la voyais sourire, réagir de manière appropriée. Elle a réussi à retourner à l’école, à retourner à ses activités et surtout à prendre plaisir à sortir de chez elle. Elle a réussi en quelques semaines à apprendre à gérer ses émotions qu’elles soient positives ou négatives. Et de mon côté, en tant que psychologue j’ai réussi mon travail qui est d’aider les personnes à vivre correctement et à être le plus heureux possible.