Dans les alentours de 18h, en plein hiver glacial, je ne trouvais pas d’autres endroits pour me réfugier que dans un centre de médecine esthétique de la capitale. Je me suis caché dans un placard qui se trouvait dans une salle isolée, avec un genre de lit au milieu et des machines étranges dont j’ignorais l’existence. Au fond du couloir, j’entendais arriver des femmes. Il était inenvisageable que je me fasse repérer alors, je m’efforçais de rester immobile dans ce placard, me contentant d’un étroit trou qui laissait apparaître la lumière et distinguer du mieux que je peux ce qui se passait dans la pièce.
Je comprenais rapidement que la femme parlait de poils, et d’épilation définitive. Ces mots ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd… Je voyais cela comme un espoir de me débarrasser de ces poils qui me faisaient une fourrure terrifiante… En écoutant le reste de la conversation, j’ai vite compris qu’il existait un moyen de dire adieu à ses poils de façon définitive.